mercredi 16 décembre 2009

«Je suis choyée» - Caroline Néron

Il y a deux mois, la petite Emanuelle arrivait dans l’existence de sa célèbre maman, Caroline Néron. Radieuse, la jeune mère a le bonheur communicatif, mais ne cache pas que sa nouvelle vie comporte son lot d’inquiétudes. Nous avons rencontré la chanteuse au dévoilement de la programmation des Féeries du Vieux-Montréal. Aux côtés de plusieurs autres personnalités, elle décorait un arbre qui deviendra un des Sapins de star. Chacun dédiait son sapin à la fondation de son choix. Caroline, elle, a décidé d’offrir le sien à la fondation de l’hôpital Sainte-Justine.

Elle a d’ailleurs rendu visite à l’établissement réputé récemment, en compagnie de sa fille. Elle nous explique: «Emanuelle va bien maintenant, mais elle s’est étouffée, parce qu’elle régurgite beaucoup et que des sécrétions l’empêchaient de bien respirer. Elle a eu des convulsions et j’ai complètement paniqué. Nous sommes allés à Sainte-Justine et nous y avons passé la nuit. Nous avons été super bien accueillis. Le personnel nous a mis en confiance et a été d’une extrême gentillesse. C’est évident que ces gens-là ont leur travail à cœur», explique celle qui a décoré un sapin scintillant dans les teintes de bleu.

Émerveillée par la maternité
Sa frousse passée, Caroline voit le temps des fêtes approcher avec bonheur. «Ma fille est encore petite pour réaliser ce qui se passe, mais je me réjouis juste à l’idée de tous ces Noëls que nous allons maintenant vivre ensemble», lance la maman, émerveillée. Elle est d’ailleurs complètement fascinée par ce que la maternité lui fait vivre: «Je réalise que je n’aurais pas pu passer ma vie sans enfant. Je garde mes ambitions, mes rêves, et je reste allumée par mon métier, mais tout ça passe maintenant au second plan. Je pense qu’il n’y a rien de plus important dans la vie d’une femme que son rôle de guide, que le fait de transmettre son savoir à quelqu’un d’autre pour l’aider à cheminer.» D’un autre côté, celle qui, adolescente, a fait les quatre cents coups, se demande déjà comment elle réagira lorsque Emanuelle fera de même.

Caroline, qui a créé sa propre collection de bijoux et qui emploie 55 personnes, ne reste pas oisive pendant son congé de maternité. Elle se ménage un peu cependant: «J’utilise beaucoup le téléphone et je demande aux gens de se déplacer chez moi pour travailler. Par exemple, celle qui dessine mes bijoux à partir de mes idées vient chaque semaine. J’ai aussi quelqu’un qui m’aide à la maison, pour le ménage et les commissions, mais, pour ce qui a trait au bébé, je tiens à tout faire moi-même, à être là à chaque étape.»

Un album inspiré
Être présente pour sa petite merveille n’empêche pas Caroline de travailler à un nouvel album qui devrait sortir en mars prochain. Au contraire, même: l’arrivée de sa puce lui a donné beaucoup d’inspiration. «J’ai deux chansons sur la maternité, dont une qui s’appelle L’effet mère. J’y raconte à quel point le sentiment qui nous habite lorsqu’on attend un enfant est fort et intense. Moi, quand j’étais enceinte, tout ce que je faisais était en fonction du bébé», se souvient-elle. L’ambiance feutrée dans laquelle baigne la jeune mère en ce moment sera aussi à l’honneur sur l’album: «J’y chanterai principalement des ballades, parce que ce genre de chansons me fait réfléchir.» A-t-elle réfléchi à l’idée d’avoir un autre enfant? «J’y pense, mais je ne suis pas prête du tout. Je suis choyée», lance-t-elle, émue.

mardi 22 septembre 2009

Mahée Paiement: une fille au parfum!

Un an après avoir fondé son entreprise, Mahée Parfums, la comédienne lançait, le 15 septembre dernier au Time Supper Club, sa première fragrance, Mahée. Il y avait foule à l’intérieur de la très select boîte de nuit de la rue St-Jacques à Montréal. Plusieurs de ses grandes amies sont venues pour l'occasion: Hélène Bourgeois-Leclerc, Maud Saint-Germain (conjointe de Stéphane Rousseau), Mireille Deyglun, Caroline Néron et Maxim Roy. Le pianiste Alain Lefebvre et Philippe Pépin, animateur à Rythme FM, étaient également de la fête.

Dès l’âge de 14 ans, Mahée Paiement rêve de créer ce parfum, une eau de toilette à son image. «J’ai toujours été très olfactive, depuis que je suis bébé, il s’agit du sens le plus développé chez moi. À 14 ans, ma mère m’a offert le roman, Le parfum, de Patrick Süskind, et après la lecture, je m’étais dit qu’un jour, j’allais créer mon propre parfum. Finalement à 30 ans, j’ai décidé que je le faisais.» Maintenant âgée de 33 ans, inutile de préciser qu’il en a fallu du temps avant que la comédienne puisse voir son rêve se réaliser. «Ce fut un long processus de plusieurs années, car c’est un milieu qui est très fermé et très secret. J’ai finalement réussi à atteindre le point où j’avais mon jus, le parfum, qui est ensuite devenu l’eau de toilette Mahée. J’ai vraiment travaillé fort pour arriver à ce parfum, car je voulais réussir à relier les pôles masculin et féminin de la femme.»

Il est important de préciser que Mahée Paiement, contrairement à d’autres vedettes, n’est pas que le visage, ni le nom de ce parfum, elle en est véritablement la créatrice. «Je suis derrière chaque étape: la fragrance, le logo, l’emballage, l’image, les photos. Oui, je suis devant, mais reste que je suis vraiment derrière tout. Bref, me voilà présidente de ma propre compagnie et j’en suis très excitée. Je suis également très excitée de pouvoir offrir une fragrance aux femmes, un produit haut de gamme.»

Chose certaine, la nouvelle entrepreneure connaît son produit. Lorsqu’on lui demande de nous décrire l’odeur de Mahée, la réponse vient assez rapidement. «C’est une fragrance qui est très féminine, mais qui a un fond solide. Elle est florale avec une touche fruitée et un fond boisé, très solide.»

dimanche 23 août 2009

Rumeurs sur Caroline Néron

Samedi soir, je vais rejoindre Rachel dans un petit resto. Attention, attention! Le bal est ouvert! Car quand la lesbienne branchée rencontre le chroniqueur au coeur de cristal, les histoires d`horreur fusent de toutes parts. Je vous préviens, ce sera sanglant!C`est l’histoire d’un mec qui, en sortant d’un club à 3 heures du matin, décide d’aller dormir au sauna. Dans sa chambre, il lui prend l’envie de faire un tour de piste, juste pour voir. Chemin faisant, il tombe sur un beau garçon. Le courant passe, ils se plaisent, ils vont dans la chambre du premier, puis, au lieu de baiser, ils se mettent à parler. Ainsi nait une belle histoire d’amour qui dure encore aujourd’hui. Je vous assure! C’est arrivé à l’ami d’un ami d’un ami à moi!

Il y a aussi le garçon qui, après une rude journée de travail, va se détendre dans un bar de danseurs nus. Plus tard, il se paie une danse privée et se réveille le lendemain avec des morpions dans les sourcils...Rachel me raconte son histoire. Elle va dans un bar où elle rencontre une fille superbe (genre Caroline Néron) avec de gros seins fermes sous un soutien-gorge noir. Pour faire une histoire courte, lorsque le soutien-gorge est tombé par terre, Rachel constate avec horreur que les seins de la fille tombaient et tombaient eux aussi...De mon côté, rien de neuf. Je suis toujours célibataire. J’ai vaguement fréquenté un ou deux mecs, mais sans jamais avoir l’impression qu’ils était les bons. Ma petite âme romantique est bien déçue...

En sortant du resto, nous nous rendons dans un club gai récemment réouvert. À la terrasse, un beau jeune homme de 19 ans vient s’asseoir à côté de moi. Plus tard, il nous explique qu’il est en train d’espionner son copain assis un peu plus loin avec un autre. Soudain, il se lève et souffle :
- " Ils s’en vont danser, je vous laisse!"
Je me tourne vers Rachel pour lui dire:
- "C’est rien qu’à moi que ça arrive! Quand, enfin, un beau garçon m’aborde, c’est pour mieux observer son copain dont il est jaloux."

Par curiosité, Rachel et moi descendons à la piste de danse. Nous n’avons jamais retrouvé le jaloux, mais la première chanson que nous avons entendue a été Murder on the dance floor... Plus tard, en commandant un verre au charmant John-le-Magnifique, je tombe sur Evelyne, une amie lesbienne dont je suis sans nouvelles depuis des siècles. Elle est accompagnée par sa copine, Carrie, une Anglaise d’origine. Cette dernière me présente à Paul, son meilleur ami. Il est là, devant moi, dans toute sa beauté. Il passe la soirée avec moi, puis toute la nuit, et nous sommes tels deux âmes sœurs enfin retrouvées. C’est l’ami d’une amie d’une amie à moi. La matérialisation d’une légende urbaine. Et une petite voix dans ma tête me dit : c’est lui...

dimanche 5 juillet 2009

Caroline Néron n'est plus avec virgins

Bell Mobilité a officiellement conclu son acquisition de la part de 50% de Virgin Mobile Canada qu'elle ne détenait pas déjà, au coût de 142 M$. L'empire britannique avait lancé son service de téléphonie sans fil au Canada il y a quatre ans à peine.

La transaction avait d'abord été annoncée à l'occasion de l'assemblée annuelle des actionnaires de Bell, le 7 mai dernier. Virgin Mobile Canada était une aventure conjointe du groupe britannique Virgin et de Bell, qui en détenait déjà 50% au départ.

Le service Virgin Mobile était apparu au Canada le 1er mars 2005 et avait bénéficié de la présence au pays du flamboyant président du groupe, Richard Branson, venu réaliser à Toronto et Montréal des coups d'éclat publicitaires comme il en a le secret. Celui de Montréal mettait en vedette Caroline Néron.

Deux identités
Cela ne signifie pas pour autant la disparition de la marque Virgin, que Bell Mobilité continuera d'exploiter de façon distincte. Fait étonnant, cette marque ne devrait pas être en vente dans les boutiques de Bell. L'entreprise préfère plutôt les laisser au réseau de boutiques La Source, dont elle est également propriétaire.

On pourrait penser que Bell souhaite ainsi éviter de teinter de corporatisme l'image de marque de Virgin, associée à un côté plus rebelle. L'essentiel des campagnes publicitaires de Virgin jusqu'ici se concentrait d'ailleurs à égratigner l'image des trois grands opérateurs (Bell, Rogers et Telus).

Le porte-parole de Bell, Jacques Bouchard, n'a pas voulu expliquer cette décision, se contenant d'invoquer des «raisons stratégiques».

vendredi 19 juin 2009

Pour tous les couples qui désirent se marier ou qui envisagent la vie à
deux, le magazine de référence au Québec c'est NOVIA, un magazine bilingue,
édité trois fois l'an. Tel que cela a déjà été annoncé, NOVIA est dirigé par
Violaine Trudeau, auparavant rédactrice en chef du magazine Adorable. La
direction artistique de NOVIA est assurée par Alain Tremblay.

DECOUVREZ NOVIA! A l'intérieur du premier numéro : une entrevue et des
photos exclusives de Caroline Néron, son mariage de rêve. 500 idées magiques
de mode, beauté, coiffure, cadeaux. Avis d'experts : la robe pour ma
silhouette. La mariée selon Dior, Clarins et Lise Watier. Mariage en vert,
mariage chic? Les tendances de la table selon, Denise Corneillier, Elyse
Lambert, Ricardo, et bien plus encore. Tout pour créer une journée unique dont
les invités se souviendront longtemps. Prix de vente: 6,95 $.
Pour plus d'information à propos de Novia, visitez le site

samedi 28 février 2009

Caroline Néron en nomination

Ce qu'il faut pour vivre et Tout est parfait récoltent respectivement huit et sept nominations en vue des 29e Prix Génie, présentés le 4 avril au Musée de l'Aviation d'Ottawa.
Les films de Benoît Pilon et Yves-Christian Fournier sont suivis de près par La bataille de Passchendaele, Fugitive Pieces, Amal et Maman est chez le coiffeur (six mentions).

La bataille de Passchendaele, Amal, Ce qu'il faut pour vivre, Tout est parfait et Normal sont en lice pour la récompense du meilleur film. Tout est parfait est aussi dans la course dans les catégories des meilleures images (Sara Mishara), de la réalisation, du meilleur scénario original (Guillaume Vigneault), de la chanson originale (M'Accrocher? de Loco Locass), du meilleur rôle de soutien masculin (Normand D'amour) et du meilleur rôle de soutien féminin (Anie Pascale).

Quant à Ce qu'il faut pour vivre, il concoure aussi dans les catégories meilleurs costumes, meilleure direction, meilleur montage, meilleure musique, meilleur scénario original, meilleur acteur (Natar Ungalaaq) et meilleur second rôle féminin (Évelyne Gélinas).

Aucun Québécois ne figure parmi les finalistes de la catégorie du meilleur acteur, mais la réalité est différente chez les dames… Isabelle Blais (Borderline) et Marianne Fortier (Maman est chez le coiffeur) sauvent l'honneur. Tout comme Céline Bonnier Maman est chez le coiffeur, qui accompagne Évelyne Gélinas et Anie Pascale chez les finalistes du meilleur second rôle.

Le film du Gatinois Philippe Falardeau C'est pas moi, je le jure! a été écarté des principales catégories, se contentant d'une seule mention en montage (Frédérique Broos).

Parmi les autres pellicules québécoises retenues, notons Le Banquet et Le Piège Américain (5 mentions), Bordeline (4) et La Ligne Brisée (1).

Finalement, les courts-métrages La Battue, Mon nom est Victor Gazon et Next Floor (de Denis Villeneuve) sont en lice, alors que Jean-Claude Labrecque et ses collègues tenteront de mettre la main sur le prix du meilleur documentaire grâce à Infiniment Q uébec.

Rappelons que Away From Her, de Sarah Polley, a été le grand gagnant l'an dernier (meilleure film, meilleur acteur-actrice et meilleure réalisation).

vendredi 30 janvier 2009

«Nos choix peuvent changer nos vies»

Une entreprise en plein essor, des rôles qui se multiplient au cinéma et son troisième album en préparation : décidément, Caroline Néron, que l’on pourra voir dans le film 3 Saisons, possède plus d’une corde à son arc.

Parle-moi de Sasha, ton personnage dans 3 Saisons. Je la sens malheureuse. Ce personnage est très différent des femmes fortes que j’ai pu jouer par le passé. Sasha est une fille qui souffre d’insécurité et qui a beaucoup de difficulté à faire des choix. Lorsqu’elle tombe enceinte, elle hésite entre la stabilité financière que lui offre son conjoint et la liberté de voler de ses propres ailes. Nos choix peuvent changer nos vies.

Ça fait longtemps que j’attendais l’occasion de travailler de cette façon. L’improvisation nous a permis d’ajouter des mots et des regards qui rendent les personnages encore plus humains. Jusqu’à maintenant, mes improvisations étaient dirigées vers l’humour, mais dans ce cas-ci, j’ai dû composer avec le drame. C’est beaucoup plus intense et j’ai dû me laisser aller et faire confiance à mon partenaire de jeu, Romano Orzari.

Aurons-nous droit à un nouveau disque bientôt?

J’ai recommencé à entraîner ma voix et je dois recevoir des textes en février. Je compte participer moi-même à l’écriture de certaines chansons. Sur le plan musical, ce sera un album aux influences soul, plus près de mon premier disque. Une chose est sûre: la scène me manque énormément.

Pourquoi?

Sur scène, il y a toujours de la magie, une sorte de liberté absolue. Pour moi, faire de la musique est thérapeutique. Ça me détend et j’ai l’impression que ça me rend zen.

Après un second album qui n’a pas connu un franc succès, plusieurs auraient abandonné, mais pas Caroline Néron…

Encore aujourd’hui, j’estime que mon deuxième album était réussi. Pour moi, ce fut un beau trip avec un réalisateur pour lequel j’avais eu un coup de coeur, mais on ne peut pas contrôler la critique… Heureusement, j’ai plusieurs cordes à mon arc et j’ai eu la chance de faire plus de cinéma par la suite.

Tu as d’ailleurs tourné à l’étranger…

J’ai obtenu un rôle secondaire dans le film américain Let the Game Begin, où j’incarne une séductrice qui vient briser un mariage. J’ai aussi tourné aux côtés de l’acteur Eric Balfour dans Rise of the Gargoyle, dans lequel je joue une journaliste en quête de l’histoire qui lancera sa carrière.

Où trouves-tu le temps de t’occuper de ta compagnie de bijoux?

Il faut croire que je suis workaholic car l’entreprise évolue excessivement vite. Il y a quatre ans, j’ai plongé dans cette aventure comme une artiste davantage que comme une femme d’affaires. Aujourd’hui, j’ai 20 employés à ma charge, les bijoux sont vendus à plus de 100 endroits au Québec et nous avons récemment ouvert un bureau à Paris. Les choses vont plutôt bien pour nous.