samedi 19 mars 2011

Caroline Néron, une artiste en affaires

Dans le cadre de la Journée de la femme, la Chambre de commerce et d’industrie Saint-Eustache–Deux-Montagnes–Sainte-Marthe-sur-le-Lac recevait Caroline Néron, comédienne, chanteuse et femme d'affaires. Bien que cette dernière ait profité de la tribune pour raconter son parcours – et sa réussite – de femme d’affaires, c’est d’abord et avant tout l’artiste qui s’est exprimée devant la centaine de gens réunis pour l’occasion. «C’est Nathalie Simard qui a créé mon premier rêve d’artiste. J’avais 5 ans», évoque-t-elle. À 9 ans, habitée par une urgence de s’accomplir, elle demandera un gérant à ses parents. «Parce que là, j’étais en retard dans ma business», lance-t-elle

Dans une allocution livrée en toute simplicité et avec beaucoup d’humour, Caroline Néron s’est racontée, sans détour, ni fausse modestie. D’emblée, elle aura cependant mis les choses au clair: «Y’en a-t-il parmi vous qui pense encore qu’il y a des hommes d’affaires derrière moi et que je ne sers que de prête-nom? Parce que si c’est le cas, sachez que je suis seule à la tête de ma compagnie. Je n’ai ni associés, ni conseillers», a-t-elle établi.

Sa compagnie, Bijoux Caroline Néron, a été créée, dans sa cuisine, il y a six ans. Pour une raison bien précise. «En tant qu’artiste, je voulais être indépendant financièrement. Je ne voulais pas me retrouver à quémander de la job», explique-t-elle. Au terme de sa première année d’opération, la compagnie affiche un chiffre d’affaires de 60 000 $. «La première année a été très difficile et compliquée. Je perdais de l’argent à chaque fois que je vendais un bijou. Mais au moins, j’avais créé quelque chose», évoque-t-elle. Trois ans plus tard, le chiffre d’affaires de Bijoux Caroline Néron atteignait les 9,5 millions de dollars.

Qualité de vie

Au fil des années, Caroline Néron a su s’entourer de gens compétents qui ont pris en charge les différents secteurs de sa compagnie, du shipping à la production, à la direction. «Ça me permet de me consacrer à ma vraie passion: le design», fait-elle valoir. Aujourd’hui, Bijoux Caroline Néron compte une centaine d’employés, 10 boutiques et plus d’une centaine de points de vente à travers le Québec. «C’est beaucoup en peu de temps, c’est vrai, mais mon but, c’est d’avoir 1 000 boutiques à l’international», lance-t-elle.

Son succès, elle le doit bien sûr à sa détermination et son entêtement. À son audace aussi et à son réflexe de faire fi des mises en garde régulièrement servies par les gens de son entourage. «Si j’avais écouté les gens autour de moi qui me disaient de prendre mon temps, de laisser aller les choses, je ne serais pas où je suis aujourd’hui», constate-t-elle. Et à ses employés, dont la grande majorité a été formée au fur et à mesure que se dessinaient les bases de son projet. «Tous mes employés sont dévoués. De mon côté, j’ai toujours en tête d’améliorer leur qualité de vie», ajoute celle qui songe, entre autres, à munir ses bureaux d’un gym et d’une garderie.

Bien en contrôle d’une compagnie florissante, Caroline Néron savoure son succès, bien sûr et peut enfin se permettre de s’éclater et de redevenir ce qu’elle a toujours été: une artiste. Pour connaître le calendrier des activités de la Chambre, visitez l

lundi 7 mars 2011

Caroline Néron : Conférence

Parmi les principales nouvelles de cette édition de LA CONCORDE, vous prendrez connaissance qu’il y aura une soirée vins et fromages au profit de l’organisme Habitat pour l’humanité et que le Pôle universitaire de la région prend le nom de Paul Gérin-Lajoie. Aussi, vous retrouverez deux textes portant sur le don de vêtements. Le 8 mars prochain sera, comme il se doit, consacré à la Journée internationale des femmes. Vous remarquerez que nous avons un cahier spécial tout de rose vêtu, consacré à cette journée annuelle importante, à l’intérieur de cette édition régulière de LA CONCORDE. C’est toujours avec enthousiasme que nous entreprenons la réalisation d’un cahier thématique destiné à mettre en lumière les femmes exceptionnelles de notre région.