Bell Mobilité a officiellement conclu son acquisition de la part de 50% de Virgin Mobile Canada qu'elle ne détenait pas déjà, au coût de 142 M$. L'empire britannique avait lancé son service de téléphonie sans fil au Canada il y a quatre ans à peine.
La transaction avait d'abord été annoncée à l'occasion de l'assemblée annuelle des actionnaires de Bell, le 7 mai dernier. Virgin Mobile Canada était une aventure conjointe du groupe britannique Virgin et de Bell, qui en détenait déjà 50% au départ.
Le service Virgin Mobile était apparu au Canada le 1er mars 2005 et avait bénéficié de la présence au pays du flamboyant président du groupe, Richard Branson, venu réaliser à Toronto et Montréal des coups d'éclat publicitaires comme il en a le secret. Celui de Montréal mettait en vedette Caroline Néron.
Deux identités
Cela ne signifie pas pour autant la disparition de la marque Virgin, que Bell Mobilité continuera d'exploiter de façon distincte. Fait étonnant, cette marque ne devrait pas être en vente dans les boutiques de Bell. L'entreprise préfère plutôt les laisser au réseau de boutiques La Source, dont elle est également propriétaire.
On pourrait penser que Bell souhaite ainsi éviter de teinter de corporatisme l'image de marque de Virgin, associée à un côté plus rebelle. L'essentiel des campagnes publicitaires de Virgin jusqu'ici se concentrait d'ailleurs à égratigner l'image des trois grands opérateurs (Bell, Rogers et Telus).
Le porte-parole de Bell, Jacques Bouchard, n'a pas voulu expliquer cette décision, se contenant d'invoquer des «raisons stratégiques».
La transaction avait d'abord été annoncée à l'occasion de l'assemblée annuelle des actionnaires de Bell, le 7 mai dernier. Virgin Mobile Canada était une aventure conjointe du groupe britannique Virgin et de Bell, qui en détenait déjà 50% au départ.
Le service Virgin Mobile était apparu au Canada le 1er mars 2005 et avait bénéficié de la présence au pays du flamboyant président du groupe, Richard Branson, venu réaliser à Toronto et Montréal des coups d'éclat publicitaires comme il en a le secret. Celui de Montréal mettait en vedette Caroline Néron.
Deux identités
Cela ne signifie pas pour autant la disparition de la marque Virgin, que Bell Mobilité continuera d'exploiter de façon distincte. Fait étonnant, cette marque ne devrait pas être en vente dans les boutiques de Bell. L'entreprise préfère plutôt les laisser au réseau de boutiques La Source, dont elle est également propriétaire.
On pourrait penser que Bell souhaite ainsi éviter de teinter de corporatisme l'image de marque de Virgin, associée à un côté plus rebelle. L'essentiel des campagnes publicitaires de Virgin jusqu'ici se concentrait d'ailleurs à égratigner l'image des trois grands opérateurs (Bell, Rogers et Telus).
Le porte-parole de Bell, Jacques Bouchard, n'a pas voulu expliquer cette décision, se contenant d'invoquer des «raisons stratégiques».